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Arrêter de fumer est une décision plus qu’importante dans la vie d’un fumeur. L’addiction aux cigarettes, bien qu’on n’arrête pas de déployer les conséquences néfastes pour la santé, est de plus en plus fréquente de nos jours. Certaines études affirment, toutefois, que 1 fumeur sur 3 souhaite arrêter et sortir de cette dépendance destructrice. Or, il n’est pas du tout facile de s’y mettre. Certains y arrivent sans aide, mais plus tard, ils retombent dans leurs mauvaises habitudes. Le meilleur moyen de s’en sortir c’est d’entamer la démarche avec un psy qui saura vous aider à surmonter la pente au moment du sevrage.
Les étapes du sevrage
La période de l’addiction aux cigarettes se divise en trois parties. Tout d’abord, il y a la période bleue qui marque les débuts. À cette phase, le fumeur est très attaché à son addiction et apprécie énormément les cigarettes. Même en travaillant sur son ordinateur pour essayer de ralentir une video dans un montage, il ne peut pas s’en empêcher.
Ensuite, il y a la « période grise » où il commence à s’apercevoir des dangers des tabacs. Mais à ce stade, il lui est encore impossible d’arrêter parce qu’il s’est tellement habitué à fumer. Enfin vient la période arc-en-ciel » où il ne prend plus plaisir à fumer. Il devient las face à son addiction et est même prêt à l’abandonner. Tout fumeur peut un jour ressentir l’envie d’arrêter de fumer, mais pour une raison ou une autre, la seule volonté ne suffit pas.
Déjà, la présence de nicotine dans les cigarettes incite les fumeurs à en consommer de plus en plus et à devenir dépendants. Ensuite, il y a ce que les psychanalystes appellent la « satisfaction orale » procurée par les cigarettes. Au cours de la journée, les fumeurs ressentent quelquefois le besoin de s’auto-apaiser, dans ce cas, fumer devient une sorte de tranquillisant pour eux. Les cigarettes deviennent un instrument pour les calmer, les rassurer, les aider à surmonter les épreuves et plus la vie est dure, plus ils en recherchent.
On en déduit alors que les fumeurs, avant de consommer des cigarettes, ont quand même certains troubles d’ordre psychologique qu’il faut soigner à tout prix. De même, durant la période de sevrage, il y a des troubles causés par l’arrêt de tabac qu’il faut surmonter avec l’aide d’un psy.
Le syndrome du manque : un passage obligé
Le syndrome de manque est le premier trouble qui peut survenir à la suite de l’arrêt du tabac. Il atteint l’ex-fumeur parce que le taux de nicotine dans son organisme a subi une baisse brutale. Son cerveau se met alors à réagir. Voici les symptômes :
- Il devient très nerveux, agressif et coléreux
- Il devient insomniaque et dans la journée il est quelquefois incapable de se concentrer
- Il devient boulimique
L’arrêt de tabac peut également entraîner la dépression. Cela est principalement dû au changement brusque lié aux habitudes. Se faire accompagner par un psy est un remède efficace pour surmonter ces épreuves.
La tabacologie, vers un accompagnement plus efficace
Arrêter de fumer n’a jamais été si facile, tous les fumeurs le savent. Comment s’en sortir et retrouver une vie d’indépendance et de liberté ? Dans ce parcours, il ne suffit pas tout simplement de vouloir arrêter ou d’envisager d’arrêter. Même plusieurs années ne suffiront pas pour s’en sortir complètement si le fumeur en question n’est pas bien coaché et bien guidé. Quand on veut arrêter de fumer, rien ne vaut la bonne compagnie d’un tabacologue.
Des milliers de fumeurs souhaitent arrêter de fumer dans le monde entier, mais très peu réussissent. Pourquoi se demande-t-on ? Tout simplement parce que pour la plupart, ils veulent faire la démarche indépendamment d’un spécialiste.
En effet, l’intervention d’un expert du tabac est indispensable pour l’unique raison qu’il connaît à peu près tout ce qui concerne ce domaine. Il est le mieux placé pour vous guider vers la réussite. Quand on est bien accompagné, les chances de réussir sont plus grandes. En réalité, on peut bien faire un grand pas vers l’arrêt, seulement, la rechute est là après quelques mois ou après une année et c’est ce qui décourage le plus. Or, un pas quel que soit son aboutissement est déjà quelque chose de positif dans la démarche de l’arrêt du tabac.
Cela fait partie du processus de l’arrêt du tabac et plus on se fait aider, mieux cela nous est assimilé et plus la démarche peut réussir. Lorsqu’un fumeur arrive à bout de son parcours, sachez qu’il a déjà fait beaucoup de chemin, il a eu plusieurs obstacles, il a fait beaucoup des rechutes jusqu’à ce qu’il arrive là où il est maintenant parce que, et c’est ce qui fait la différence, il a été bien accompagné. Lorsqu’on veut arrêter de fumer, il faut savoir que toute notre vie va être bouleversée et changée. Vous ne devez pas tout simplement ne plus fumer, mais aussi adapter votre vie, la réorganiser sans le tabac.
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